VOTRE AUTO ET SON HISTOIRE

Je suis en train d'écrire là, ça compte?

TheNobody a écrit:

Je suis en train d'écrire là, ça compte?

Ca comptera quand l'histoire sera en ligne avec illustrations, c'est clair ... pas de réédition merci. Bonne Nuit ou plutôt Bon Courage ...

L'histoire se passe au début des années 70, alors que Pompidou est Président de la République, et que la France rougit devant les petites fesses galbées de Michel Polnareff... M. N. vit à Montgeron, dans l'Essonne.



Une caisse de Renault 17 de type R1312 sort des chaînes de l'usine de Sandouville, en Mars 1973. Elle est frappée par erreur du numéro d'une de ses soeurs, 6582696, qui sera immédiatement corrigé en 6447712 avant mise en peinture. Ce véhicule est jaune, couleur représentative des 70's aux dires de certains...

Le 15 juin de cette même année (le 16 selon la Carte de Garantie) , M. N. prend possession de son nouveau véhicule, immatriculé 5140 QX 91, au garage Pouvreau de Draveil, si l'on croit encore une fois cette Carte ; au Garage du Plateau si l'on se refère à l'autocollant collé sur le hayon. Le véhicule est, chose a priori sûre, entretenu dans ce dernier garage, à Montgeron. Sa "vie" est inconnue.



Celui-ci est apparemment remisé au garage, où il a semble-t-il toujours couché, à la fin des années 90. Le 10/07/95, le compteur indique 76686km. Rien ne précise si "un tour de compteur" a été fait!


M. N. vient à décéder, il est apparemment déjà assez âgé. Sa maison est vidée par une association. En 2000, la maison est rachetée ; dans le garage, il reste un vestige des 70's. La fille des nouveaux propriétaires vient de décrocher son permis, elle se fera la main ; le véhicule est conservé, ayant certainement été cédé par les héritiers. Le 13/10/2001, 78327km sont relevés au CT, obtenu après quelques certainement rapides travaux de remise en route. La 17 reste dehors, le garage est empli d'autres objets, matériaux de construction, charriés notamment par la brave auto... Elle transporte le chien, un dogue dans mes souvenirs, les panneaux skaï sont arrachés. La panneau de porte conducteur est percé pour greffer une poignée de vitre Audi-VW. Les pare-chocs sont enfoncés, le capot est ouvert en porte-à-faux sur la fixation tordue du bouclier. La voiture goûte à la corrosion, principalement au bas des ailes, et à l'eau dans le circuit de refroidissement. Le robinet du radiateur de chauffage sera le premier à lâcher. Après une période d'immobilisation, on s'aperçoit que la voiture a une belle fuite au circuit de refroidissement. Pastille de dessablage...



C'est ensuite l'abandon dans la descente du garage, jusque novembre 2004. La voiture est mise en vente à 400€ sur eBay, elle a frôlé la CG Collection.
J'envoie un ami la voir...



Caisse saine, voiture malmenée, mais menée à défaut d'avoir été broyée. Chose amusante, il la connaissait de vue... Un prix est fixé, il faut néanmoins gagner l'enchère, par principe, sauf si elle dépasse 1000€, auquel cas elle reviendra au "vrai" gagnant... Le souci est le manque de temps, et le prix d'une assurance si j'achète moi-même cette 17 en attendant de la restaurer, car depuis mes précédents soucis, je me déplace en vélo. Mon grand père me propose de m'aider à l'acquérir, à l'assurer. Ce sera sa voiture, jusqu'à ce qu'elle soit finie, ce sera plus facile pour tout... C'est ça ou rien... alors, c'est ça!! Mon ami va chercher la "Belle", en remplissant le circuit d'eau, et en s'arrêtant fréquemment sur une distance de 10km... Elle est stockée à l'abri, tant bien que mal, jusqu'en avril. Entre temps, elle perd son immatriculation d'origine, pour devenir 1312 XL 02.

Les pastilles de dessablage sont alors bouchées, et renforcées à l'Aramétal, sur plusieurs couches intercalées de papier aluminium, en attendant la réfection du moteur. Pour plus de sécurité, le Calorstat est ôté, afin d'éviter toute surpression. Premier trajet pour la voiture, tonitruant à cause du pot. Arrivés à la campagne chez mon ami, grand rinçage du circuit de refroidissement. A la remise en eau, le radiateur fuit... Il vallait mieux qu'il lâche là que sur autoroute... Obligés de remonter en train... Il faut attendre août pour que je trouve un radiateur refait à neuf, obtienne les pièces d'échappement... Fin août, la voiture effectue sans problème un trajet jusque Limoges, si ce n'est une panne sèche quelques kilomètres avant l'arrivée... La jaune à essence est faussée à cause du réservoir qui garde un souvenir des parpaings. Quelques jours après, la voiture découvre Soissons, et est présentée au reste de la famille, et au voisinage, qui semble particulièrement réceptif, hélàs...



Depuis ce jour, la voiture sert de temps en temps à mon grand père pour des petits trajets, lorque la route est sèche, afin qu'elle ne s'engourdisse pas. Il y prend goût... Ma grand-mère elle-même a avoué la trouver plus belle que sa Mercedes... Il m'arrive de passer derrière le volant, beaucoup, beaucoup trop rarement... Elle attend son garage personnel pour démontage partiel, avant de passer aux choses dites sérieuses. Le Rustol est fourré provisoirement dans les endroits à risques...
Elle a maintenant une petite soeur étrangère, avec qui elle aime ronronner en choeur...



À suivre... (j'espère...)

(Source Image 1 : www.polnaweb.com)

Je trouve que c'est une jolie histoire pour cette r17.
Tu sais si bien faire de jolis paragraphes… Pas comme moi.

tres jolie histoire ma fois.j'ai beaucoup rigolé sur l'anecdote de la panne d'essence.(j'en rigole encore).

Bien Thib. Tu as veillé et tu ne le regretteras pas.

Je confirme, Dom ne fais jamais de promesses en l'air Merci encore

eric a écrit:

tres jolie histoire ma fois.j'ai beaucoup rigolé sur l'anecdote de la panne d'essence.(j'en rigole encore).

Et toi Eric, tu nous racontes ta R1328

Je vous le fait en trois exemplaires, histoire de nourir le suspense....


1979, contamination

Du haut de la fenêtre de ma chambre, j’attends !
J’attends que mon père rentre du travail pour lui faire signer mon carnet de notes d’écolier.
J’attends.
Du haut de ma fenêtre, perché, je domine sur la ville.
J’attends.
Je regarde au loin les voitures qui défilent à vives allures sur l’autoroute, une portion de celle-ci est coincée entre deux tours ce qui me permet de jouer aux devinettes:
- « le prochain modèle qui passe sera une Peugeot » - je perds souvent et,
J’attends.
J’attends une Renault 15 Blanche qui doit passer entre ces tours, à petite allure pour prendre une bretelle de sortie cachée derrière ces montagnes en béton.
Je l’attends
Je reconnais des 15, des 17, des 12 , des 16, j’en passe et des meilleurs mais pas ma 15 blanche.
Alors je l’attends.
Las d’attendre, je décide de descendre les 11 étages qui me séparent du plancher goudronné pour rejoindre le parking de mon immeuble et la encore, j’attends.
J’attends le coup du klaxon lorsqu’il annoncera son arrivée.
J’attends le moment où il va arriver dans cette voiture blanche en me faisant un signe de la main lors de ces manœuvres pour se garer avec appel de phares à l’appui.
Je l’attends
Je l’attends gorge serrée pour justifier certains chiffres, les notes trop basses pour mes parents.
Les voilà au loin.
Je la vois elle, élancée, majestueuse, digne d’un cheval arabe blanc que l’on attend pour être envoûté de sa grâce, faisant refléter la lumière du jour sur son pare brise de telle sorte que je ne puisse le voir, lui, à son bord, tant attendu, appel de phares, coup de klaxons et signes de la main, tout le monde est là.
Fini d’attendre, je me rapproche auprès de l’auto, une main sur la portière, l’autre tendu pour lui donner mon carnet et après qu’il est tourné quelques pages, je vois son front se plisser, j’écoute ses recommandations et je négocie une relevée de mes notes pour le prochain trimestre, je gagne, un tour dans la 15 blanche.
Moi au volant, assis sur les jambes de mon père, fier de conduire et à 12 ans, que la direction est dure.
Je tourne et tourne autour du parking, espérant voir des camarades de classe, en vain.
Pour les notes, s’est passé limite… « peut mieux faire » (sic).

1986, incubation

« Slaaack »
- Bon pour le service ! -
Maudit tampon, maudit toubib de l’armée, le tampon a certifié et taché de son encre le
– APTE AU SERVICE
Me séparant du coup, de ma famille, de mes amis, de mon travail.
Je me résigne, j’enquille.
Arrivé dans ma nouvelle chambre aux couleurs kaki, je regarde à travers la fenêtre, des drôles d’engins roulants en espérant au moins les conduires pendant mes douze mois d’armées.
Pas de problème, je vois au loin des véhicules étranges dont je sais que je vais être formé pour les piloter Ouf !!!!

- « 1 er Classe Lacroix, suite à votre demande, vous allez être muté comme pilote, bonne planque n’est ce pas ? » -
- « Oui chef » -
- « et à part ça, que savait vous faire ???? » -
- « conduire des Renault 15 et Renault 17 chef ! » -

Lors de mes permissions allouées, je reste à l’affût d’une annonce ou d’un ouïe dire pour l’acquisition d’une 15 phase 1 chère à mes yeux.
Je cherche.
Je cherche partout, dans les rubriques - A VENDRE - des journaux locaux, je vais voir les vendeurs VO (Voitures d’Occasions) des garages de toutes marques, épier les parkings des supermarchés avec des propositions de rachat en petits mots pliés que j’aurais pu glisser sous le joint et les vitres avant si j’en vois, sans succès !

Un vendredi, veille de week-end de permission, au téléphone, mes parents m’informent, que nous passerons ma permission de 48 heures chez ma tante et mon oncle à Tours.
Bonne idée, je vais pouvoir m’amuser avec mon cousin de mon âge.
Descendant du train de la gare de St Pierre des Corps, je suis accueillis par mes parents, mon cousin et sur son visage, je lis un grand sourire en joueur
Je ne prête guerre attention à son sourire moqueur jusqu'à ce qu’il sorte de sa poche les clefs de sa nouvelle voiture.
D’un œil rapide, je distingue sur l’une de ses clefs, un logo et je devine immédiatement quel genre de voiture mon cousin à fait l’acquisition. La Renault 15 TL Orange de mon oncle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je le félicite chaudement, lui donne des conseils comme si je venais de le lui vendre, je la regarde de partout. Je reste gorge nouée de jalousie et pourtant je la connais bien puisque mon oncle et ma tante venaient souvent nous voir en région parisienne avec cette voiture.

suite au prochain numéro

tout a commencé en 1984.permis en poche je recherche une voiture.dans ma campagne,dans un petit garage je tombe en admiration sur une r15 gtl de 77 orange avec un leger choc avant .apres des negotiation digne d'un marchand de tapis je me retrouve au volant de mon bolide pour la modique somme de 5000frs.le soir meme,sortie avec copain et copine sur la capitale limousine:limoges.a un feu rouge,se met a coter de moi une r15(me semblait'il)mais avec un coter arierre different de la mienne .
convercation avec le proprio et la je me lache.
TU LA TROUVER OU TON KITTCARROSSERIE????????
et la j'apprend que en faite il s'agit ni plus ni moins que la grande soeur de ma petite 15.tour en r 17,prise de son volant(merci le monsieur)et la l'extase.le lundi matin direction les garage rien!!!!
les journaux locaux et enfin une annonce pour une r 17.
achat de la bete et 1er emmerde.pompe a eau hs.et de fil en aiguille j'ai circulé en divers r 17 tout model confondu jusqu'en 1989 ou j'ai fait la connaissance d'une nana avec qui je decide de fonder une famille et la je tombe sur une nana qui trouve ma voiture tout a fait a son gout et du coup me la pique!!!bon ben ca c'est fait.une r 1322.
donc prevoyant je remonte une 1323 qur j avait stokée et voila le tour est joué.puis sont apparut les probleme financié et vente de la 1323.
la 1312 a roulé jusqu'a la venu de ma fille mais ma femme avait pris telement de poid que pouvant plus sortir de la 17 la voiture est alors arreté et garrer dans l herbe ou elle a pourrit gentiment pandant 4 ans.puis vendu a un illuminer qui la pulverisée et elle a finit sa vie chez un gars qui roule en 17.les alea de la vie font que pour moi le virus r 17 etait en sommeil jusqu'au jours ou de decouvre le site de l'amicale en 2003.
et la ce qui devait arrivé arriva.j'en veut une!!!!!!!!!
passage en revue des site pour r 17,telephone,deplacement,tout quoi et que des epaves.jusqu'a ce que je tombe nez a nez avec 4 phare bien connut dans petit garage de maison.je sonne et la petit papy tres craintif me repond due oui c'etait une r 17 mais pas a vendre car en mauvais etat.
je decouvre sous des couvertures bien rangée a coter de la chaudiereune maqnifique r 1328 1ere mains ave.......101000km sans aucune trace de rouille.
mais ou est donc le mauvais etat??????
le gars me tens le controle technique de 1995 avec une liste de course de supermarché.
flexible avant hs
flexifle ar hs
maitre cylindre fuite
cylindre de roue fuites
et corotion passage de roues perforante (ce qui etait vrai).je lui dit que je la veux quand meme et me dit combien en donné vous???
et ben pour un petit cheque de 9000frs je suis repartit le lendemain avec ma belle (sans freins juste le frein a main) tout content de mon aquisition.
son venue rejoindre ma brave 1328 plusieurs petites soeurs,et chose tres marrante la majorité sont des 1ere mains toutes trouvées a moins de 50 km de chez moi.il y a du avoir un nid de r 15 17 sur la haute vienne.
voila un virus qui vous tiens sournoisement et ne lache pas facilement mais bon!!!

Merci pour ces très belles histoires, vous avez quelques images pour illustrer vos sujets?

Et voilà qu'ils se lachent tous à présent ... à priori ça fait bien longtemps qu'Eric est "malade", la même "maladie" que Piegak ...
La suite au prochain épisode

piegak a écrit:

Je vous le fait en trois exemplaires, histoire de nourir le suspense....


1979, contamination

Du haut de la fenêtre de ma chambre, j’attends !
J’attends que mon père rentre du travail pour lui faire signer mon carnet de notes d’écolier.
J’attends.
Du haut de ma fenêtre, perché, je domine sur la ville.
J’attends.
Je regarde au loin les voitures qui défilent à vives allures sur l’autoroute, une portion de celle-ci est coincée entre deux tours ce qui me permet de jouer aux devinettes:
- « le prochain modèle qui passe sera une Peugeot » - je perds souvent et,
J’attends.
J’attends une Renault 15 Blanche qui doit passer entre ces tours, à petite allure pour prendre une bretelle de sortie cachée derrière ces montagnes en béton.
Je l’attends
Je reconnais des 15, des 17, des 12 , des 16, j’en passe et des meilleurs mais pas ma 15 blanche.
Alors je l’attends.
Las d’attendre, je décide de descendre les 11 étages qui me séparent du plancher goudronné pour rejoindre le parking de mon immeuble et la encore, j’attends.
J’attends le coup du klaxon lorsqu’il annoncera son arrivée.
J’attends le moment où il va arriver dans cette voiture blanche en me faisant un signe de la main lors de ces manœuvres pour se garer avec appel de phares à l’appui.
Je l’attends
Je l’attends gorge serrée pour justifier certains chiffres, les notes trop basses pour mes parents.
Les voilà au loin.
Je la vois elle, élancée, majestueuse, digne d’un cheval arabe blanc que l’on attend pour être envoûté de sa grâce, faisant refléter la lumière du jour sur son pare brise de telle sorte que je ne puisse le voir, lui, à son bord, tant attendu, appel de phares, coup de klaxons et signes de la main, tout le monde est là.
Fini d’attendre, je me rapproche auprès de l’auto, une main sur la portière, l’autre tendu pour lui donner mon carnet et après qu’il est tourné quelques pages, je vois son front se plisser, j’écoute ses recommandations et je négocie une relevée de mes notes pour le prochain trimestre, je gagne, un tour dans la 15 blanche.
Moi au volant, assis sur les jambes de mon père, fier de conduire et à 12 ans, que la direction est dure.
Je tourne et tourne autour du parking, espérant voir des camarades de classe, en vain.
Pour les notes, s’est passé limite… « peut mieux faire » (sic).

1986, incubation

« Slaaack »
- Bon pour le service ! -
Maudit tampon, maudit toubib de l’armée, le tampon a certifié et taché de son encre le
– APTE AU SERVICE
Me séparant du coup, de ma famille, de mes amis, de mon travail.
Je me résigne, j’enquille.
Arrivé dans ma nouvelle chambre aux couleurs kaki, je regarde à travers la fenêtre, des drôles d’engins roulants en espérant au moins les conduires pendant mes douze mois d’armées.
Pas de problème, je vois au loin des véhicules étranges dont je sais que je vais être formé pour les piloter Ouf !!!!

- « 1 er Classe Lacroix, suite à votre demande, vous allez être muté comme pilote, bonne planque n’est ce pas ? » -
- « Oui chef » -
- « et à part ça, que savait vous faire ???? » -
- « conduire des Renault 15 et Renault 17 chef ! » -

Lors de mes permissions allouées, je reste à l’affût d’une annonce ou d’un ouïe dire pour l’acquisition d’une 15 phase 1 chère à mes yeux.
Je cherche.
Je cherche partout, dans les rubriques - A VENDRE - des journaux locaux, je vais voir les vendeurs VO (Voitures d’Occasions) des garages de toutes marques, épier les parkings des supermarchés avec des propositions de rachat en petits mots pliés que j’aurais pu glisser sous le joint et les vitres avant si j’en vois, sans succès !

Un vendredi, veille de week-end de permission, au téléphone, mes parents m’informent, que nous passerons ma permission de 48 heures chez ma tante et mon oncle à Tours.
Bonne idée, je vais pouvoir m’amuser avec mon cousin de mon âge.
Descendant du train de la gare de St Pierre des Corps, je suis accueillis par mes parents, mon cousin et sur son visage, je lis un grand sourire en joueur
Je ne prête guerre attention à son sourire moqueur jusqu'à ce qu’il sorte de sa poche les clefs de sa nouvelle voiture.
D’un œil rapide, je distingue sur l’une de ses clefs, un logo et je devine immédiatement quel genre de voiture mon cousin à fait l’acquisition. La Renault 15 TL Orange de mon oncle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je le félicite chaudement, lui donne des conseils comme si je venais de le lui vendre, je la regarde de partout. Je reste gorge nouée de jalousie et pourtant je la connais bien puisque mon oncle et ma tante venaient souvent nous voir en région parisienne avec cette voiture.

suite au prochain numéro

Bonjour a tous,
Voici la deuxiéme parti de mon histoire en vous souhaitant une bonne lecture.
1987, remède

La quille approche, je commence à préparer mes recherches d’emplois dans la nouvelle ville que mes parents ont choisi d’emménager. Une réponse positive arrive, je vais travailler chez Renault, grande concession des Yvelines avec des promotions si je suis leurs formations. Je m’exécute avec plaisir et de plus, pour me motiver, le responsable des ventes me promet en cas de réussite de mes examens, de m’offrir une VO qui est rentrée la semaine dernière disait-il au bénéfice d’une vente d’un véhicule neuf sur parc, autrement dit, une vente sans commande.
Après moult discutions je ne réussie pas à négocier pour savoir le modèle.
- « non, non, non tu ne pourras pas, elle est en préparation (grand nettoyage pour une remise en vente), tu ne la verras que demain » -
Aie, me dis-je, la journée va être longue.
Rdv prit, le lendemain matin, je monte en catimini au 3 eme étage pour aller directement au service des préparations VO, derrière la porte, je tombe nez à nez sur une Renault 12 TL bleue de 1972. Pas mal me dis-je pour une première voiture mais s’était sans compter sur l’extrême gentillesse du responsable qui, avec son âge malin bourré d’expérience, m’avait vu venir et m’attendait déjà quelques voitures plus loin au volant d’une Renault 15 TL bleue, de ma Renault 15 TL bleue. Une fois les examens réussis, je le couvre de modalités de remerciement et me voilà enfin propriétaire d’une 15 tant attendu.
D’innombrable Aller, retour sur Tours et sa région m’ont permis d’apprécier grandement les sensations et plaisir que procure cette auto. Dans les sorties nocturnes de mon jeune âge, la voiture sur le parking d’une discothèque attirait toujours quelques badauds curieux. La rivalité toujours présente avec la Renault 15 de mon cousin et la mienne, les quelques expositions spontanées dans la ville obligeaient nos voitures à ce quelles soit les plus belles et de ce fait, nous les avions repeintes simultanément en noires pour qu’elles puissent être comme deux sœurs jumelles.








70 000 kms plus tard, je m’installe en couple dans un appartement loin de mon lieu de travail et à mon grand désespoir les calculs de mon nouveau foyer me font prendre une décision pour le moins tragique, l’achat d’un véhicule plus économique en carburant et à la demande de ma concubine, le choix d’une auto plus récente donc plus confortable serait un plus. Ainsi je tourne la page d’une époque formidable où la 15 a souvent été l’actrice et je me promets peut être qu’un jour et pourquoi pas, j’en reprendrai une autre. Adieu la 15 et de toute façon mon cousin avait eu le même problème, alors pourquoi être le seul à avoir une 15 ? Drôle d’excuse, je ne me crois pas une seconde, la balance du budget de mon foyer est impitoyable. Pourquoi les chiffres sont-ils s’y têtus

Suite et fin dans le courant de la semaine

VIRUS
troisième partie

Paris, mai 2002 rechute

Avenue Marceau Paris 8, je suis dans une voiture de fonction à l’arrêt, devant un feu tricolore qui n’était pas à mon avantage. Impatient, je regarde mon planning, pour m’apercevoir que je dois revenir au bureau rechercher mon agenda que j’avais oublié. En faisant demi-tour, je tombe nez à nez avec une Renault 17 TL et au volant, un chauffeur qui me paraît fier de la conduire, je le comprends encore. Je le rattrape, mais dans le flot de la circulation, je n’arrive pas vraiment à l’atteindre. Maudit feu tricolore. Je téléphone immédiatement à mon amie, lui faisant part de mon émotion de cette entrevue et pour toute réponse;
- - « Tu m’agaces avec cette voiture, je vais regarder sur Internet s’il n’y en a pas
- une à vendre. » -
- - « T’es vraiment mais vraiment géniale » - lui répondis-je.
- - « Pour la peine et si j’en trouve une, tu m’offres un week-end d’accord ? » -
- - « ok Pas de problème, où tu veux et je prends tous les frais pour moi (aie aie) »

De mon côté, je recherche des magazines visant les véhicules de collection. Après plusieurs achats, je découvre au hasard et au dos d’un de ces magazines, un encart publicitaire pour se procurer les anciens numéros sortis. Cette publicité était accompagnée d’une photo représentant une Renault 17 Jaune, une Renault 15 blanche et en premier plan, leurs propriétaires respectifs. Mon sang ne fait qu’un tour et je me rends immédiatement chez l’éditeur pour acheter ce vieux magazine. Aussitôt fait, une immense joie m’envahie en lisant ce journal, tous mes agréables et bons vieux souvenirs ressurgissent, presque palpables, en feuilletant ce journal presque trop lentement pour ne pas que cela se termine trop vite, je reconnais instantanément les lignes élancées que j’apprécie tant dans ces autos, des flashs d’images de mes premiers tours de roues me revenant à l’esprit, l’émotion m’envahie.
Quelle ne fût pas ma joie d’apprendre que je ne suis pas le seul admirateur et de plus ce qui faisait office de cerise sur le gâteaux, un site Internet existait, celui de l’Amical R 15 – R 17. Au même moment, mon téléphone sonne, c’est ma concubine qui m’annonce qu’elle a trouvé un site R15 - R17., le même !!!
Je lui fais aussi part de ma trouvaille et nous décidons ensemble de rechercher une
R 15 TL Phase 1. En rentrant ce soir là dans mes foyers, je n’ai pas encore passé ma porte d’entrée que je suis déjà derrière l’écran de mon ordinateur à surfer sur le site de cette Amicale.

Quelques semaines plus tard, mon amie désire de changer d’air le temps d’un week-end et organise une sortie au bord de la mer avec comme obligation, interdiction de prendre notre voiture et le transport se fait uniquement en train. Week-end promenade pédestre. Un comble, moi qui ne peux supporter le train et encore moins marcher mais je me plis à cette condition quand même. Destination, Nantes avec me dit-elle, un chauffeur nous attend à la gare pour nous emmener à l’hôtel, génial.
Après plus de deux heures de transports, nous arrivons enfin à bon port, le chauffeur est à la sortie de la gare et en suivant ce dernier pour aller en premier lieu, rejoindre le parking où était garé le véhicule de l’hôtel, je vois une magnifique Renault 15 Grise, resplendissante de beauté et de propreté, une auto qui vous oblige à la contempler. Je fais le tour, je l’inspecte, je cherche ses défauts dans les méandres de ses qualités, laissant lâchement mes accompagnateurs sur le trottoir, je me laisse tranquillement l’admirer, que dis-je, la prosterner. Au bout de 5 minutes, une demi-heure selon eux, le chauffeur qui doit nous conduire à l’hôtel, sort de sa poche les clefs de la 15 oui les clefs, d’un air presque gêné de les avoir en sa possessions. Il me propose de faire un tour, fou de joie, j’accepte sans les remerciements que mon éducation m’oblige pour m’exécuter aussitôt dans la tâche proposée, s’asseoir auprès du chauffeur. Le bruit du moteur au démarrage, le claquement de la porte se refermant, l’odeur de l’époque, le cliquètement du clignotant tous ces petits détails mis bout à bout font de moi un enfant qui vient de parler au père Noël et comme remerciement, je reçois ces cadeaux tant attendus tout au long de l’année.
Dans les premiers kilomètres, je suis très occupé. En effet, je ne peux discuter, ni contempler le paysage et encore moins regarder les panneaux de directions, au non je suis trop occupé, je suis occupé à regarder l’intérieur, jouir de chaque instant de la voir vivre, occupé à l’écouter rouler et je pense qu’à ce moment là, aucunes sirènes n’auraient pu me détourner l’esprit malgré leurs chants si mélodieux que bien des marins ont dû succomber.
Après un certain temps qui m’a parut trop court, nous arrivons directement au domicile de notre chauffeur. Pourquoi ?
Tout simplement qu’en douce mon amie avait fait une proposition d’achat avec le propriétaire qui l’avait mise en vente. Ils ont conclus ce marché en mon absence, mis au point une stratégie et une organisation remarquable. Pari osé pour mon amie, acheter un véhicule de trente ans affichant 13 000kms d’origine sans l’avoir jamais vu, chapeau. Aussitôt après l’acquisition, je fais appel à un des dirigeants de l’Amicale pour qu’il puisse en son œil de spécialiste me donner son impression et j’en profite pour en devenir membre.
Depuis, des expos, des rallyes et je reste toujours en joie de rencontrer des gens comme vous, qui passionnés, n’hésitent pas une seconde pour me donner des conseils, me diriger sur tels ou telles personnes qui seraient susceptibles d’avoir ce dont j’ai besoin pour ma voiture et surtout d’être là pour partager ce virus qui me tiens à cœur.
Vous aussi vous avez certainement une histoire avec votre voiture à nous faire partager. La majeur partie des gens possesseurs de Renault 15 et 17 ont certes beaucoup de goûts en matière automobile mais ont forcement une belle image de rencontre.
Depuis, j‘ai fait l’acquisition d’une R 17 découvrable orange de 1972 que mon amie ne se lasse pas de contempler. Cette nouvelle auto est en restauration et je ne manquerai pas de vous faire partager son évolution avec des récits et photos à travers le bulletin.




Amitiés,

Décidément, JF, tu t'es lancé dans une prose excellente. Ton histoire est très belle et je comprends pourquoi tu l'as épousée, ta jolie blonde.... Elle a vraiment toutes les qualités !
Bisous à tous les deux.

Piegak, c'est sur qu'après un coup comme ça, tu devais être bien mûr pour le mariage ! Tu vois : c'est pourtant facile de ne pas se tromper!

Quand j'y pense, je me dit que nous avons vraiment eu de la chance de tomber sur cette auto. Inutile de vous dire que malgré le temps que je l'ai, je suis toujours en admiration;
Remarque tous le monde ici l'est en admiration devant leurs autos. Merci Lolo pour ton petit mot et bravo encore pour votre nouvelle acquisition.
Dom, si m'a voiture n'existait pas, je l'aurai inventé.

piegak a écrit:

Dom, si m'a voiture n'existait pas, je l'aurai inventé.

Non Piegak, dis plutôt :

J'en ai rêvé, Cathy l'a fait!

GUIAVARCH a écrit:

piegak a écrit:

Dom, si m'a voiture n'existait pas, je l'aurai inventé.

Non Piegak, dis plutôt :

J'en ai rêvé, Cathy l'a fait!

Peut tout faire

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour l'homme qu'on aime !!!
Et vous Messieurs ?

Bah,
Parce que nous aussi, nous le valons bien

Lolo a écrit:

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour l'homme qu'on aime !!!
Et vous Messieurs ?

Bein on sort les poubelles ...

Je ne dirai pas ici tout ce que je fait ,sinon Piegak va me tuer à Reims

Préparer les raviolis et sortir les poubelles, mais dis-donc tu ressembles à "l'homme parfait" ! On dirait le mien... Est-ce que quand même, tu râles un peu avant en disant "que c'est toi qui fait tout dans cette maison !"

Jean-marc a écrit:

Lolo a écrit:

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour l'homme qu'on aime !!!
Et vous Messieurs ?

Bein on sort les poubelles ...

Je ne dirai pas ici tout ce que je fait ,sinon Piegak va me tuer à Reims

Ne donnes pas encore de mauvaises idées. L'équilibre familial est assez fragile a ce niveau là.
Si tu veux causer, envoie MP mais par pitié pas sur le forum

Bon, pour couper court à votre débat , je vous expliquerais à Reims quelle difference il y a entre une femme et une poubelle ...

En attendant, réjouissons-nous , applaudissons , faisons chauffer l'ambiance ... l'ami Tristan nous prépare dans le plus grand secret l'histoire de sa numéro 2 ...